Tout cela relève la saveur des liqueurs fermentées, les rend plus toniques, plus fortifiantes et beaucoup plus propres à maintenir les forces et à prévenir les maladies.
La partie de l’œnologie que je traite en ce moment est encore à son enfance ; mais je ne doute pas qu’en y appliquant les vrais principes de la science, et en n’employant que les seuls produits que la nature nous donne abondamment sans culture et sans frais, on ne parvienne à procurer, sur tous les points du globe, à l’habitant des campagnes, des boissons variées, plus saines, plus désaltérantes et plus agréables que ces petits vins provenant de raisins verts et dont la fermentation a été très-imparfaite.
Je me suis borné à n’indiquer ici que des méthodes faciles, et à n’employer que les substances que le paysan a sous la main ; mais si l’on voulait se procurer des boissons plus spiritueuses que celles qu’on obtient par la fermentation des fruits seuls, on pourrait dissoudre quatre à six livres de sucre de la dernière qualité dans vingt à quarante litres d’eau tiède, et verser cette dissolution dans