maux de la ferme, et à loger convenablement les produits des récoltes.
Ces deux conditions sont rarement remplies. Ici, les hommes et les animaux sont souvent entassés dans des endroits humides, peu aérés, où ils contractent des maladies sans nombre ; là, les récoltes sont sans garantie contre les animaux destructeurs, et le paysan voit dévorer le fruit précieux de ses sueurs sans pouvoir y porter remède.
Je ne m’engagerai point dans les détails des constructions rurales, assez d’autres s’en sont occupés. Il est difficile de prescrire des dispositions à ce sujet, elles doivent varier selon les localités, la nature des matériaux, les espèces d’animaux qui peuplent une ferme, la différence des climats, la fortune des habitans, etc.
L’art de construire et celui de disposer les bâtimens d’une manière convenable ne sont pas ceux sur lesquels le propriétaire rural a le plus besoin d’instruction ; mais ce qui regarde la salubrité de l’habitation et les moyens de l’assainir quand elle est infectée, doit trouver ici sa place, parce que l’agriculteur