entre elles et les dents des lames pour ne donner passage qu’à la pulpe.
Le râpage des betteraves doit être prompt, sans cela la pulpe se colore et brunit, la fermentation s’établit, et l’extraction du sucre en devient plus pénible. À l’aide de deux râpes mues par le même manège, je réduis en pulpe cinq milliers de betteraves en deux heures.
La pulpe ne doit contenir aucun morceau de betterave qui n’ait pas été déchiré.
L’action de la râpe ne peut point être remplacée par la compression ; les cellules des betteraves qui en contiennent le suc ont besoin d’être déchirées ; les presses les plus fortes ne peuvent extraire de la racine que quarante à cinquante pour cent de suc, tandis que la pulpe bien travaillée en fournit depuis soixante-quinze jusqu’à quatre-vingt.
À mesure que la pulpe tombe dans la caisse placée sous les râpes, on en remplit de petits sacs d’une toile forte, tissue avec de la ficelle ;