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L’ART

deux fois, ne donne pas plus de corps que lorsqu’on l’emploie en une seule.

J’ai substitué avec avantage l’acétate d’alumine à l’alun ; et je forme mon acétate, en jetant dans le bain d’alun de l’acétate de plomb (sel de saturne), dans la proportion du quart de l’alun employé : la liqueur blanchit dans le moment ; il se forme bientôt un dépôt ; la liqueur s’éclaircit, et c’est alors qu’on emploie la liqueur surnageant le dépôt, pour passer le coton dans les terrines.

J’ai constamment observé que le mordant d’acétate d’alumine rendoit la couleur plus vive et plus solide, en même temps que plus moelleuse.

Le nitrate d’alumine ne m’a présenté aucun avantage.

Le pyrolignite d’alumine bien purifié, peut être employé pour les violets.

Mais aucun de ces sels ne m’a paru comparable à l’acétate d’alumine.