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DE LA TEINTURE.


ARTICLE III.

Des Modifications qu’on peut apporter au Garançage.


Lorsque la teinture des cotons a été portée en France, on garançoit deux fois le même coton, et à des temps différens : ce procédé est encore suivi dans beaucoup d’ateliers de teinture.

Le premier garançage se donne après les lessives de la seconde huile, l’engallage et l’alunage ; on emploie une livre et demie de garance par livre de coton, et on avive par une simple lessive de soude à deux degrés.

Après avoir lavé et séché le coton sortant de l’avivage, on lui donne une troisième huile qui est suivie de trois ou quatre lessives ; on engalle et alune de nouveau, pour garancer une seconde fois avec poids égal de garance. L’avivage se fait, cette fois-ci, avec la soude et le savon.

Les cotons préparés par cette méthode