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Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/143

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DE LA TEINTURE.


2°. En employant peu de noix de galle et beaucoup de sumach pour former le premier mordant du coton, passant ensuite deux fois dans l’acétate d’alumine, avivant, après le garançage, avec le seul savon employé à haute dose, j’ai obtenu des couleurs roses superbes.

3°. Si on prend le coton teint en bleu de ciel par l’indigo, et qu’on le traite comme par le procédé du rouge d’Andrinople, le bleu qui résiste aux huiles, aux lessives froides, à l’engallage et à l’alunage, devient violet au garançage, et prend à l’avivage une couleur rose que j’ai obtenue quelquefois, mais pas constamment, d’une très-grande beauté.

En général, pour disposer le coton à la couleur rose, il faut employer peu d’huile, multiplier les lessives sans les rendre fortes, purger bien le coton au lavage des huiles, engaller avec peu de galle et beaucoup de sumach, aluner dans un bain de 40 livres (2 myriagrammes) d’alun, décomposé par un quart d’acétate