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ir ASSEMBLÉE ÉLECTORALE DE PARIS.

teurs étaient plus inexpérimentés et d’esprit moins cultivé que les secrétaires des précédentes assemblées ; on s’en aperçoit au style, parfois assez incorrect, et aussi à la façon dont les noms propres sont défigurés. Etienne Gharavay avait rétabli l’orthographe de beaucoup de noms altérés ; j’ai continué sa méthode pour la partie des procès-verbaux qu’il n’avait pas vus. 11 n’en reste pas moins un certain nombre de noms inconnus (surtout parmi ceux qui obtinrent des voix pour les fonctions d’administrateurs du département), dont quelques-uns sont bizarres et paraissent bien estropiés, et qu’il est impossible d’identifier. Souvent aussi, le même nom revient deux fois dans un même scrutin ; enfin, les personnages qui portent le même nom ne sont pas toujours distingués quand il est question d’eux : il y a par exemple plusieurs électeurs du nom de Bastard, de Mailly, de Thomas, de Vincent ; quand l’un d’eux est chargé d’une mission •au nom de l’assemblée, il est rare que le procès-verbal indique quel est celui dont il s’agit.

S’il avait été donné au savant éditeur des Assemblées électorales de mener sa tâche à bonne fin et de publier lui-même ce volume, il eût sans doute terminé cet Avertissement en nommant ceux qui l’avaient aidé dans ses recherches, et l’on trouverait ici tes mêmes noms que dans les Avertissements qu’il mit en tête des deux premiers volumes. Je dois, en ce qui me concerne, témoigner ma profonde gratitude au maître éminent dont je m’honore d’être le disciple, à M. Aulard, qui, d’une part, a bien voulu me désigner à la Commission municipale pour achever l’œuvre d’Étienne Gharavay et qui, d’autre part, avait fourni à celui-ci de nombreuses et utiles indications relatives à l’assemblée électorale de 1792, à ses opérations et aux personnages qui y sont nommés. Ces indications m’ont été du plus grand secours dans la recherche des Pièces annexes et dans la rédaction de la Préface ; que M. Aulard veuille bien recevoir ici l’expression de ma vive reconnaissance.

Paul Mautouchet,

Docteur es le !très.