Page:Charcot - La foi qui guérit.djvu/31

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souvent une exacte analyse. Qu’il me soit permis d’en citer un exemple.

Qu’on veuille bien se reporter à la guérison miraculeuse opérée sur la demoiselle Coirin, dont Carré de Montgeron nous a donné la description et la représentation figurée[1].

Au mois de septembre 1716, la demoiselle Coirin, alors âgée de trente et un ans, fit coup sur coup deux chutes de cheval : la seconde fois, elle tomba « sur le côté gauche de l’estomac qui porte à plomb sur un tas de pierres, ce qui lui cause une douleur si vive qu’elle en reste évanouie ».

Au bout de quarante jours, elle est prise de vomissements de sang qui se répètent fréquemment et s’accompagnent de « foiblesse ».

« Dans une de ses foiblesses, qui lui arriva trois mois après sa chute, comme on lui mettoit des linges sur l’estomac, on s’aperçut qu’elle avoit le sein du côté gauche extrêmement dur, enflé et tout violet.

  1. Carré de Montgeron. — La vérité des miracles opérés par M. de Pâris et autres appelants, t. I, Cologne, 1747. Septième démonstration.