Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/128

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plaisant que le ton de dignité que prit la grisette en tenant ce propos. Guimard, plus à portée des grandeurs, ne mettoit pas sans doute tant d’importance dans son travail ; mais elle n’y réussissoit pas moins bien ; car la plus élégante catin de Paris n’étoit pas mieux mise que la Reine.

Les plaisirs de l’été furent diversifiés : les soirées de la terrasse avoient déplu. Antoinette avoit, sous ses déguisemens, essuyé des apostrophes et des propos durs. Monsieur et M. le comte d’Artois avoient profité du leur pour faire des conquêtes. Madame du Terrage, la petite Bêche, et plu-