Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/33

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Madame de Grammont, dis-je, voulut étendre son empire sur Marie-Antoinette. Meurtrier du père, Choiseul jugea, à la foiblesse du fils, qu’il seroit facile de le captiver. C’en étoit fait, Louis XVI étoit sous le joug, et la France alloit être en proie à ces deux ambitieux. Ils ne purent néanmoins supporter le choc de la nouvelle Sultanne et compagnie, et se virent contraints d’abandonner la Cour.

À ce coup d’autorité, on conçoit aisément de quel crédit jouissoit la Dubarry sur les sens du Bien-aimé. Dès-lors tous les voiles tombent ; les genoux le fléchis-