Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/34

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sent ; et le rival des Porte-faix voit rendre à son idole des hommages qu’on auroit accordés avec peine à la plus vertueuse des femmes. Tel a toujours été le caractère des courtisans, de ces créatures prostituées au plus offrant et dernier enchérisseur. Reptiles à la Cour, aigles dans leurs Seigneuries, ils offroient aux yeux du sage un composé méprisable de servitude et de despotisme.

Parmi les plus zélés adorateurs de la Dubarry, on compte la Duchesse de Valentinois, la Maréchale de Mirepoix et plusieurs autres compagnes assidues de la