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Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/368

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que seul, prit part, à autant de félicité ; mais le souvenir du danger qu’il couroit mettoit un frein à la nature.

Après une grande demi-heure de combats, de plaisirs, d’abandon, il succéda un calme qui annonçoit que l’amour avoit enivré nos amans. M. D★★★ hasarda de porter un œil curieux sur le coin du rideau ; une glace qui lui faisoit face lui représenta tout ce que la nature a de plus agréable : la reine, jetée sur le sopha, dans le plus grand désordre, paroissoit ivre de plaisir ; ses yeux fermés peignoient son abattement ; une jupe légère de linon, levée avec grâce, décou-