Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/490

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qui a pu vous faire dédaigner mes feux ? Je me suis adressé à Campan plusieurs fois pour savoir s’il n’auroit pas quelques bonnes nouvelles à m’apprendre : il m’a désolé par son silence. Expliquez-vous, je vous prie, à cet égard, si vous ne voulez pas apprendre la mort du malheureux, qui ne peut vivre sans ses chaînes.

Réponse à la précédente.

En Vérité, cher esclave, ton épître vaut une élégie de d’Arnaud, elle m’a fait rire. Tu demandes ton crime, il est dans ma légèreté. Un autre amour m’a, pour quelques instants, distrait du tien ; ne m’en veut pas pour cela,