Page:Charles-Joseph Mayer, Vie de Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, femme de Louis XVI, 1793.djvu/491

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 129 )

je suis bonne, et ne puis résister au plaisir de soulager ceux qui me disent, avec bonne foi, qu’ils souffrent pour moi. Mais pour cela je ne t’ai point oublié, et, pour t’en donner des preuves, trouves-toi ce soir sous le grand oranger que tu connois si bien. Mais n’y viens pas avec cet air rembruni qui règne dans ton glacial billet ; rappelles près de toi les ris, et les jeux, et nous les unirons aux graces d’un rendez-vous amoureux.

Lettre du cardinal.

Graces, graces vous soient mille fois rendues, ma souveraine, pour avoir traité votre humble esclave beaucoup mieux qu’il ne mérite.