pour le jour suivant. Et, à ce rendez-vous, elle courut, affolée de curiosité, prévoyant des distractions perverses, des étreintes tumultueuses.
Le jeune homme la reçut dans une garçonnière classique, égayée de fleurs en son honneur. Elle tremblait auprès de lui et lui se sentait ému, craignant de se montrer maladroit. Il manquait de l’emballement causé par l’amour, et ses gestes étaient indécis.
Il s’y prit comme le mari le soir des noces et, à Line, il parut suprêmement ridicule. Elle rit de le voir si gauche, si hésitant, quand elle s’attendait à une prise de possession enflammée. Et quand elle se retira, un doute était dans son cœur. Elle se demandait si vraiment les hommes différaient entre eux, ou si, au contraire, dans l’intimité, ils étaient tous semblables.