Aller au contenu

Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Plus on étudie l’organisation des grands animaux, & plus on est frappé des traits nombreux de ressemblance qu’on découvre entre cette organisation & celle de l’homme. Il n’y a pour s’en convaincre qu’à ouvrir un traité d’anatomie comparée.

Où seroit donc la raison pourquoi la ressemblance se termineroit précisément à ce que nous en connoissons ? Avant qu’on se fût éxercé en anatomie comparée, combien étoit-on ignorant sur les rapports de l’organisation des animaux avec celle de l’homme ! Combien ces rapports se sont-ils multipliés, développés, diversifiés lorsque le scalpel, le microscope & les injections sont venus perfectionner toutes les branches de l’anatomie ! Combien peuvent-elles être perfectionnées encore ! Que sont nos connoissances anatomiques auprès de celles que de nouvelles inventions procureront à nos descendans !

Qu’il me soit donc permis d’insérer de tout ceci, que les animaux peuvent avoir avec l’homme d’autres traits de ressemblance dont nous ne nous doutons pas le moins du monde. Parmi ces traits qui nous demeurent voilés,