qu’il y eût une certaine ame, qui répondit par ses perceptions & par ses volitions, aux mouvemens d’un certain corps, & qu’il y eût un certain corps qui répondit par ses mouvemens aux perceptions & aux volitions d’une certaine ame.
Je ne fais ici qu’esquisser grossièrement cette belle hypothèse : je pourrai l’exposer ailleurs avec plus d’étenduë & de clarté.
Reprenons notre auteur : il continue en ces termes.
« On trouvera qu’il y a cela d’avantageux dans ce dogme, qu’il résout toutes les difficultés philosophiques sur l’état des Ames, sur leur conservation perpétuelle, sur leur immortalité, & sur leur opération, la différence d’un de leurs états à l’autre n’étant jamais, ou n’ayant jamais été que du plus ou moins sensible, du plus parfait au moins parfait, ou à rebours, ce qui rend leur état passé ou à venir aussi explicable que celui d’aprésent. On sent assés, en faisant tant soit peu de réflexion, que cela est