indestructible , qui fait la baze de mon hypothèse, & que j’ai essayé d’appliquer à tous les êtres organisés dans ce nouvel écrit.
« Il n’y a point, dit-il,[1] de transmigration par laquelle l’Ame quitte entièrement son Corps & passe dans un autre. Elle garde toujours, même dans la mort, un corps organisé, partie du précédent, quoique ce qu'elle garde soit toujours sujet à se dissiper insensiblement & à se réparer & même à souffrir en certain tems un grand changement. Ainsi, au lieu d'une transmigration de l’Ame, il y a transformation, enveloppement ou développement, & enfin fluxion du corps de cette Ame. »
Ces mots, partie du précédent, n’ont pas besoin de commentaire : ceux de développement & d’enveloppement qui les suivent, les déterminent suffisamment. Ils le sont encore par celui de fluxion.
Au reste ; on voit ici que l’auteur rejettoit toute espèce de métempsycose ; il l’attaque ailleurs plus directement.
- ↑ Nouveaux Essais, pag. 192.