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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/337

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suis néanmoins bien éloigné de penser, que mon hypothèse satisfasse à toutes les difficultés : mais ; j’ose dire, qu’elle me paroît satisfaire au moins aux principales : par éxemple ; à celles qu’on tire de la dispersion des particules constituantes du corps par sa destruction ; de la volatilisation de ces particules, de leur introduction dans d’autres corps soit végétaux, soit animaux ; de leur association à ces corps ; des antropophages ; etc., etc. Je ne puis m’étendre ici sur toutes ces choses : le lecteur intelligent me comprend assés.

Dans le corps de ses nouveaux essais, Leibnitz reprend çà & là les principes qu’il avoit posés dans l’avant-propos sur l’immatérialité de l’ame des bêtes, & sur la survivance de l’animal : mais, il n’y ajoûte rien d’essentiel, & tout ce qu’il en dit revient pour le fond à ce que j’ai transcrit ci-dessus d’après l’avant-propos & la théodicée.

Je ne dois pourtant pas omettre de rapporter un passage du livre II, chapitre XXVII, sur l’identité, qui achévera de démontrer que l’auteur n’avoit point eu l’idée de ce germe