En décrivant dans mes deux derniers ouvrages la régénération du ver-de-terre,[1] & celle de ces vers d’eau douce[2] que j’ai multipliés en les coupant par morceaux ; j’ai fait remarquer, que la partie qui se reproduit, se montre d’abord sous la forme d’un petit bouton, qui s’allonge peu à peu, & dans lequel on découvre tous les rudimens des nouveaux organes. Il n’en va pas de même dans la régénération de la tête du limaçon : cette régénération suit des loix bien différentes. Quand la tête de ce coquillage commence à se régénérer, les diverses parties qui la composent ne se montrent pas toutes ensemble : elles apparoîssent ou se développent les unes après les autres, & ce n’est qu’au bout d’un tems assés long, qu’elles semblent se réünir, pour former ce tout si composé, qui porte le nom de tête.[3]
Cette découverte est si belle, si neuve, &