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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/399

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parties dans la fibre principale, & en supposant qu’on la coupe transversalement dans le milieu de sa longueur ; les élémens ou fibrilles logés autour de la coupe ou de l’aire de la fibre auront reçu un degré d’expansibilité originelle, tel qu’en se développant, ils fourniront une longueur de 8 parties ; c’est-à-dire, qu’ils restitueront à la fibre une partie précisément égale & semblable à celle qu’elle avoit perdue.

Le degré de ductilité ou d’expansibilité de la fibre ou des fibrilles, paroît devoir dépendre en dernier ressort de la nature, du nombre & de l’arrangement respectif des élémens, & du rapport secret de tout cela à la force qui tend à chasser les sucs nourriciers dans les mailles de la fibre & à écarter les élémens. Cet écart a un terme, & ce terme est celui de l’accroîssement.

Et parce que si l’on coupe la fibre dans la partie nouvellement reproduite, il se reproduira encore une partie pareille à celle qu’on aura retranchée ; il est naturel d’en insérer, que les élémens secondaires sont formés eux-mêmes d’élémens, que je nommerois du troisiéme ordre