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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/428

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réfléchissant sur la structure des os, conjectura que celles des coquilles pouvoit lui être analogue, & imagina d’appliquer à celle-ci les expériences qu’il avoit si heureusement éxécutées sur ceux-là. Voici le précis, sans doute trop décharné, de ces curieuses découvertes.

Deux substances entrent dans la composition des coquilles, comme dans celle des os.

La première substance est purement animale & parenchymateuse. Elle conserve son caractère propre, aussi longtems que la coquille subsiste, & même lors qu’elle est devenue fossile.

La seconde substance est purement terreuse ou crétacée. Elle est sur tout très abondante dans les coquilles les plus dures & les plus compactes. C’est uniquement à cette substance, que la coquille doit sa dureté. Il en est donc ici précisément comme dans les os.

Le microscope démontre que le tissu de la substance parenchymateuse est formé d’une multitude presqu’infinie de tubes capillaires remplis d’air.