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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/429

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Ce parenchyme est une expansion du corps-même de l’animal : il est continu aux fibres tendineuses des ligamens, qui attachent l’animal à la coquille. C’est encore ainsi, que le parenchyme des os est continu aux fibres ligamenteuses des liens qui les unissent les uns aux autres.

Ces fibres ligamenteuses des coquilles sont entrelacées de vaisseaux blancs, qui leur portent la nourriture.

L’organisation de la substance parenchymateuse offre de grandes variétés dans différentes espèces de coquilles.

En général ; elle paroît composée de fibres simples, poreuses ou à rézeau, formées elles-mêmes d’une sorte de gomme, qui a tous les caractères de la soye, & qui n’en differe qu’en ce que dans son principe, elle est chargée d’une quantité considérable de particules terreuses, destinées à incruster chaque fibre.

On observe, que les variétés du tissu parenchymateux peuvent se réduire à deux genres principaux, qui ont sous eux bien des espèces.