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CHAPITRE vi

sur la pierre brune

Ce fut seulement plus tard que je pus me rendre compte de la durée de cette léthargie. Quand je m’en éveillai pour la première fois, il me parut également possible qu’elle se fût poursuivie pendant des mois ou pendant une heure. Les événements qui l’avaient précédée étaient si vagues et si extraordinaires que je ne trouvai d’abord en eux nul point où rattacher mes sensations et mes pensées présentes.

La seule impression précise que j’eus fut que ce sommeil aurait encore pu se prolonger longtemps, que c’était accidentellement et non par suite de ma satiété qu’il avait pris fin. Je pensai à de lointaines aubes de mon enfance où un domestique ayant besoin d’entrer dans ma chambre allait et venait un instant en atténuant soigneusement le