Page:Charles Dumas - L’Ombre et les Proies, 1906.djvu/35

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Auréole de la croisée,
Gloire de roses dans la nuit
Montantes comme des fusées
Et. pendantes comme des fruits,


Enorme constellation
Pareille à celles des images
Où s’enlèvent sur des nuages
Les vierges des assomptions,


Je venais m’accouder parmi
Ces parfums et cette lumière,
Je venais, dormant à demi,
M’enivrer de roses lunaires.


Une haute lune invisible
Voilait d’argent les massifs bleus ;
Le jardin, la maison paisible,
Tout reposait. J’étais heureux…