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ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

ligne. Je suis furieuse. J’ai été mercredi, non le matin comme c’était convenu, car la déveine me poursuit, et j’ai été souffrante dans la nuit de mardi à mercredi.

» Enfin, dans la journée, j’y cours, quoique souffrante. Il m’attendait depuis le matin et était disposé à être plus que charmant. Obligée de lui refuser, vous voyez ma tête d’ici ; il n’était pas content du tout. Enfin, je fus si gracieuse, si aimable qu’il me donne rendez-vous pour le matin à neuf heures et demie afin de rester seuls quelques instants. J’y cours, comme bien vous pensez, et me fait (sic) bien belle ; j’en rage (sic) encore, chère amie, monsieur ne put pas me recevoir, mais m’attend à la fin de la semaine, vendredi matin.

» Et pas un traître sou à la maison ! Papa de mauvaise humeur, pas d’ouvrage par-dessus le marché, nous recommençons nos maudites corbeilles.

» Priez donc un peu pour moi que j’eusse la chance comme il y a deux mois ; cela a trop peu duré, et je n’en ai vraiment pas profité. Enfin, j’espère, il veut toujours que je sois sa petite femme pour toujours ; il est rudement long à se décider, et je me demande ce qu’il faut que je lui fasse pour cela. Ah ! s’il veut me donner de quoi