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ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

– Voici,je désire faire, comment vous dirais-je bien, un… herbier d’un nouveau genre.

– Adressez-vous à un herboriste.

– Il ne s’agit pas de botanique.

– Je ne comprends pas.

– Il s’agit de… cheveux.

– Adressez-vous à un artiste capillaire.

– Ce ne sont généralement pas eux qui peignent ceux-là.

– J’y suis à présent, vous voulez…

– Oui !

– Eh bien ! il faut vous mettre en relation avec les femmes de chambre, elles seules peuvent vous procurer cela.

– Merci du conseil, madame.

Dans les grands quartiers des Champs-Élysées et dans les rues qui forment le faubourg Saint-Germain, il existe des petits établissements qui n’ont rien de commun avec ceux des quartiers ouvriers et commerçants, malgré qu’ils portent le même nom : crémerie !

Celles des quartiers aristocratiques tiennent le milieu entre la crémerie populaire, les bars à quinze centimes et le café, généralement la salle est coupée en deux, au moyen d’une cloison en bois ajourée mécaniquement.

La clientèle de ces établissements est unique-