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LES FLAGELLANTS

siologiques. Or, le cerveau n’est-il pas le moteur, le conducteur de tous nos sentiments et de toutes nos sensations ?

Lui, oblitéré, atrophié ou détruit, rien n’existe !

Témoin le fait de la paralysie générale, de l’ataxie locomotrice, de l’hémorrhagie cérébrale, toutes maladies qui annihilent toutes fonctions.

C’est ici que le bulbe est pour nous l’agent principal.

Pour résumer : l’action principale, le cerveau (le bulbe), secondairement action réflexe, les nerfs sensitifs et sensibles qui, soit par contact, soit par compression, font vibrer le centre.

Donc, notre cerveau est une machine, centre de toutes les impressions. Lui atteint, rien n’existe ; c’est une machine difficile à abattre, sauf dans les cas foudroyants, et c’est aussi une machine difficile à mettre en mouvement pour satisfaire les passions d’une imagination dépravée ou usée par les excès.


FIN