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LXVIII
LES FLAGELLANTS

tresse commodément assise, les narines palpitant de volupté à la vue des fesses de Nina, et moi brandissant les verges, m’exhortait à commencer et à frapper fort.

Ce que je fis, et Nina supporta gaillardement ce qui était une flagellation assez forte. Le sang perla, mais Nina ne bougea pas, et du doigt je montrai les rubis à Marcelle. Elle hocha la tête d’un air entendu et satisfait, mais ne dit mot.

Nina se releva, les joues cramoisies, haletant, sa jolie bouche tordue par un douloureux rictus, et frottant ses fesses endolories, se jeta sur moi pour se venger, disait-elle, et lutta joyeusement avec moi. Puis, les deux femmes arrachèrent tous mes vêtements. Marcelle exigea de moi que je me livrasse à tous les plaisirs de l’amour avec Nina, et ma foi ! je n’eus pas besoin d’être beaucoup contraint.

Marcelle posait pour la dame du monde, très curieuse, ne connaissant rien de la flagellation et elle était assez maligne pour faire causer Nina qui nous raconta quelques his-