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LXIX
ET LES FLAGELLÉS DE PARIS

toires de ses amants, dont plusieurs étaient très cruels, et nous fit le récit d’une partie qu’elle avait faite, où elle avait été invitée à partager le lit d’un couple, mari et femme, cette dernière ayant des goûts saphiques et les satisfaisant au vu et au su du mari.

Quand Nina et moi, tous deux nus, eûmes terminé nos exercices, Marcelle se départit un peu de sa réserve, et elle me permit de livrer les richesses de son corsage à la curiosité des mains et des yeux de Nina ; puis ce fut le tour des fesses, et elle reçut une petite fessée de la main de la courtisane, les jupes retroussées dans une envolée de dentelles qui sentaient l’iris musqué.

Je promis à Nina de lui renouveler sa provision de paquets de branches de bouleau, et nous nous en allâmes. Tout le monde était très content : Nina, de l’argent que je lui avais donné, Marcelle du spectacle de la flagellation d’une autre femme, et m’affirmant qu’elle avait ressenti une commotion voluptueuse en contemplant ce tableau vivant et que l’effet ordi-