Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/343

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CVIII. Pense de toy Dorénavant, Du demourant Te chaille poy. Ce monde voy En empirant. Pense de toy Dorénavant. Regarde et oy, Va peu parlant; Dieu tout puissant Fera de soy ; Pense de toy. CHANSON CIX. Ce n’est riens qui ne puist estre, On voit de plus grans merveilles Que de baster aux corneilles Les mariz, et l’erbe pestre. Car de jouer tours de maistre, Femmes sont les nompareilles ; Ce n’est riens qui ne puist estre, On voit de plus grans merveilles. Tant aux huis, comme aux tcnestres, En champs, jardins ou en trailles, Par tout ont yeulx et oreilles, Soit à dextre ou à senestre; Ce n’est riens qui ne puist estre.