Aller au contenu

Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/351

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CXXIV. Mon cueur plus ne volera, Il est enchaperonné, Nonchaloir l’a ordonné, Qui jà pieçà le m’osta. Confort depuis ne lui a Cure, n’atirer donné. Mon cueur plus ne volera, Il est enchaperonné. Se sa gorge gettera, Je ne sçay, car gouverné Ne l’ay, mais abandonné; Soit com avenir pourra, Mon cueur plus ne volera. CHANSON CXXV. Chascun dit qu’estes bonne et belle, Mais mon ueil jugier ne saura, Car Lignage m’avuglera, Qui maintendra vostre querelle. Quant on parle de damoiselle. Qui à largesse de biens a, Chascun dit qu’estes bonne et belle, Mais mon ueil jugier ne saura. A nostre assemblée nouvelle, Verray ce qu’il m’en semblera ; Et, s’ainsi est, bien me plaira ; Or, prenons que vous soyez telle, Chascun dit qu’estes bonne et belle, ï