Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/350

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CXXII. Gardez vous de merf^o^ Trompeurs faulx et rusez, Qui les gens abusez Mainteftoiz a tergo. En tous lieux où pergo, Fort estes accusez. Gardez vous de mer go Trompeurs faulx et rusez. Mercy dit : abstergo Les faultes dont usez, Mais que les refusez; Avisez vous ergo^ Gardez vous de mergo. CHANSON CXXIIl Quant n’ont assez fait dodo Ces petitz enfanchonnés Hz portent soubz leurs bonnes Visages plains de bobo. C’est pitié s’ilz font jojo Trop matin, ies doulcinés, Quant n’ont assez fait dodo Ces petitz enfanchonnés. Mieux amassent à gogo Gesir sur molz coissinés, Car ilz sont tant poupines ! Helas ! c’est gnogno, gnogno Quant n’ont assez fait dodo.