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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/360

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Je ne m’en pourroye lasser, Car j’oublie toute tristesse De vostre beauté regarder Ma tresbelle, gente maistresse. Mais, pour mesdisans destourber De parler sus vostre jeunesse, Il fault que souvent m’en délaisse, Combien que ne m’en puis garder De vostre beauté regarder. RONDEAU VIL Et ne cesserez vous jamais? Tousjours est à recommencer ; C’est folie d’y plus penser, Ne s’en soucier désormais. Plus avant j’en diroye, mais Rien n’y vault flatter ne tanser; Et ne cesserez vous jamais? Tousjours est à recommencer. Passez a plusieurs moys des Mays Qu’Amours vous vouldrent avanser ] Mal les voulez recompenser, En servant de tels entremais ; Et ne cesserez vous jamais ? RONDEAU VIII. Orléans à Nevers. Pour paier vostre belle chiere, Laissez en gage vostre cueur,