Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/359

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Dont i’ay trouvé maint penser ennuyeux. Mais de cellui que j’amoye le mieulx, N’ay peu avoir qu’à petite largesse. Par le pourchas du regard de mes yeulx, En vous servant, ma tresbelle maistresse. Car pour un jour qui m’a esté joyeux, J’ay eu trois moys la fièvre de Destresse; Mais Bon Espoir m’a guery de liesse Qui m’a promis de ses biens gracieux, Par le pourchas du regard de mes yculx. RONDEAU V. Prenez tost ce baisier, mon cueur, Que ma maistresse vous présente, La belle, bonne, jeune et gente, Par sa tresgrant grâce et doulceur. Bon guetferay, sus mon honneur, Affin que Dangier rien n’en sente. Prenez tost ce baisier, mon cueur Que ma maistresse vous présente. Dangier toute nuit en labeur A fait guet, or gist en sa tente ; Acomplissez brief vostre entente, Prenez tost ce baisier, mon cueur. RO?^DEAU VI. De vostre beauté regarder, Ma tresbelle, gente maistresse, Ce m’est certes tant de lyesse Que ne le sauriès penser.