Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/369

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU. Par Fredet. Jusques Pasques soient passées, Donne^ trieves à mes pensées , Je vous pri tant que puis, Amours; Car c’est bien droit qu’à ces bons jours En paix de vous soient lessées. Asse:^ vo^ gens les ont lassées Et, pour ceste foij couroussées ; Alle^ ailleurs faire vos tours; Jusques Pasques soient passées, Donne^ trieves à mes pensées, Je vous pri tant que puis, Amoiirs. Pour plus donc n’estre d’eulx pressées. Qui tant les ont fort menassées , Faittes les crier par vos cours^ Et leur deffende^ bien tousjours Que par eulx ne soient cassées, Jusques Pasques soient passées. RONDEAU XIX. Réponse par le duc d’Orléans. Tant que Pasques soient passées , Sans resveiller le chat qui dort, Fredet je suis de votre accort Que pensées soient cassées; Et enaumaires entassées Fermans à clef tresbien et fort,