Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/370

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Tant que Pasques soient passées Sans resveillcrle chat qui dort. Quant aux miennes, elz sont lassées, Mais de les garder mon effort Feray, par l’avis de Confort , En fardeaulx d’espoir amassées Tant que Pasques soient passées. RONDEAU XX. Beauté, gardez vous de mes yeulx. Car ilz vous viennent assaillir ; S’ilz vous povoient conquérir, Hz ne demanderoyent mieulx. Vous estes seule soubz les cieulx Le trésor de parfait plaisir, Beauté, gardez vous de mes yeulx Car ilz vous viennent assaillir. Congneus les ay jeunes et vieulx Qu’il ne leur chauldroit de morir, Mais qu’eussent de vous leur désir; Je vous avise qu’ilz sont tieulx, Beauté, gardez vous de mes yeulx. RONDEAU XXI. Bien viengne doulx regart qui rit , Quelque bonne nouvelle porte, Dont Dangier fort se desconforte Et de courroux en douleur frit. Ne peut chaloir de son dépit Ne de ceulx qui sont de sa sorte;