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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/373

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Vous cuidez bien que nulluy ne vous voye. Dangier avez contre vous atisé , Quant Sot Maintien tellement vous forvoye ; Au derrenier, faudra qu’il y pour oye ; Il est ainsi que je l’ay devisé; Retraiez vous, regart mal avisé. RONDEAU XXVI. Regart, vous prenez trop de paine Tousjours coures et raccourés, Il semble qu’aux barres jouez ; Reprenez ung peu vostre alaine. Cueurs qu’Amour tient en son demaine Guident qu’assaillir les voulez; Regart, vous prenez trop de paine Tousjours coures et raccourés. Amours, une foiz la sepmaine C’est raison que vous reposez , Et affin que ne morfondez Il faudra que l’en vous pourmaine , Regart, vous prenez trop de paine. RONDEAU XXVII. Le voulez vous Que vostre soye ? Rendu m’octroye Pris ou recous. Ung mot pour tous, Bas qu’on ne loye : Le voulez vous