Aller au contenu

Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/372

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> Mon cueur, il me fault eitre mestre A ma foiz, aussi bien que vous. Allez à dextre ou à senestre, Pris serez, sans estre rescous, Passer vous fault, mon amy doulx, Ou par là, ou par la fenestre, Mon cueur, il me fault estre mestre. RONDEAU XXIV. Mes yeulx trop sont bien reclamés Quant ma Dame si les appelle, Leur monstrant sa grant beauté belle, Hz reviennent comme affamez. Maugré mesdisans peu amez Et Dangier qui tient leur querelle. Mes yeulx trop sont bien reclamés Quant ma Dame si les appelle. Estre devroient diffamez S’ilz ne voloyent de bonne elle Vers les grans biens qui sont en elle , Mes yeulx trop sont bien reclamés. RONDEAU XXV. Retraiez vous, regart mal avisé, Vous cuidez bien que nuUuy ne vous voye; Certes Aguet par tous lieux vous convoyé Privéement, en habit déguisé. De gens saichans en estes moins prisé D’ainsi tousjours trotter par my la voye ; Retraiez vous, regart mal avisé,