Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/378

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU XXXV. Me fauldrez vous h mon besoing, Mon reconfort et ma liance? M’avez vous mis en oubliance Pour tant se de vous je suis loing ? N’avez vous pitié de mon soing ! Sans vous, savez que n’ay puissance. Me fauldrez vous à mon besoing, Mon reconfort et ma fiance ? On feroit des larmes un baing, Qu’ay pleurées de desplaisance ; Et crie, par désespérance, Ferant ma poictrine du poing : Me fauldrez a-qus ù mon besoing! RONDEAU XXXVI. Cueur endormy en pensée. En transes, moitié veillant, S’on lui va riens demandant, Il respont à la volée. Et parle de voix cassée Sans propos ne tant ne quant, Cueur endormy en pensée, En transes, moitié veillant. Tout met en galimafrée, Lombart, Anglois, Alemant, François, Picart et Normant; C’est une chose faée, Cueur endormy en pensée.