Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/379

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU XXXVII. A trompeur, trompeur et demy; Tel qu’on semé, convient cueillir; Se mestier voy partout courir, Chascun y joue et moi aussi. Dy je bien de ce que je dy? De tel pain souppe fault servir, A trompeur, trompeur et demy, Tel qu’on sème convient cueillir. Et qui n’a pas langaige en luy. Pour parler selon son désir, Ung truchement lui fault quérir ; Ainsi, ou par là, ou par cy, A trompeur, trompeur et demy. RONDEAU XXXVIII. Baillez lui la massue A cellui qui cuide estre Plus subtil que son maistre, Et sans raison l’argue. Ou sera beste mue Quant on l’envoyera pestre ; Baillez lui la massue A cellui qui cuide estre. Quoy qu’il regibe, ou rue, Si sault par la fenestre, Comme s’ 1 vint de nestre ! Sera chose c-perdue ; Baillez lui la massue.