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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/387

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU L. Faulcette confite En plaisant parler ! Laissez la aler, Car )e la despite. Ce n’est que redite De tant l’esprouver, Faulcette confite En plaisant parler. Et quant on s’aquicte Plus de l’amender, Pis la voy ouvrer; C’est chose maudicte, Faulcette confite 1 RONDEAU LI. J’estraine de bien loing m’amie , De cueur, de corps et quanque j’ay, En bon an lui souhaideray Joye, santé et bonne vie. Mais que ne m’estraine d’oublié, Ne plus ne moins que la feray; J’estraine de bien loinq m amie, De cueur, de corps et quanque j’ay. Mon cueur de chapel de Soussie, Ce jour de l’an, estreneray ; Et à elle presenteray Des fleurs de Ne m’oubliez mie. J’estraine de bien loin" m’amie.