Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/388

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU LU. Parlant ouvertement Des faiz du Dieu d’Amours , N’a il d’estranges tours En son commandement? Ouil , certainement. Qui dira le rebours , Parlant ouvertement Des faiz du Dieu d’Amours f S’on faisoit loyaument Enqueste par les cours, On orroit tous les jours Qu’on s’en plaint grandement. Parlant ouvertement. RONDEAU LUI. Il fauldroit faire l’arquemie, Qui vouldroit forgier Faulceté Tant qu’elle devint Loyaulté, Quant en malice est endurcie! C’est rompre sa teste en folie , Et temps perdre en oysiveté. Il fauldroit faire l’arquemie, Qui vouldroit forgier Faulceté. Plus avant qu’on y estudie, Et moins y congnoist on seurté, Car de faire de mal, bonté , L’un à l’autre est trop contrarié, Il fauldroit faire l’arquemie.