Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/405

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU LXXXIII. Vengence de mes yeulx Puisse mon cueur avoir ; Hz lui font recevoir Trop de maulx en mains lieux. Amours, le Roy des Dieux, Faittes vostre devoir : Vengence de mes yeulx Puisse mon cueur avoir. Se jamais plus sont tieulx Encontre mon vouloir. Sur eulx, et main et soir, Crieray, jusques aux cieulx, Vengence de mes yeulx.

RONDEAU LXXXIV. De legier pleure à qui la lippe pent ; Ne demandez jamais comment lui va, Laissez l’en paix, il se confortera. Ou en sorr fait mettra appointtement. A son umbre se combattra souvent, Et puis son frein rungicr lui conviendra. De legier pleure à qui la lippe pent ; Ne demandez jamais comment lui va. S’on parle à lui, il en est mal content; Cheminée, au derrain, trouvera Par où passer sa fumée pourra ; Ainsi avint le plus communément ; De legier pleure à qui la lippe pent.