Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/411

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU XCV. Allez, allez, vieille nourrice De Courroux et de Malle Vie, Rassotée Merencolie, Vous n’avez que dueil et malice. Desormaiz plus n’aurez office Avec mon cueur, je vous regnye. Allez, allez, vieille nourrice De Courroux et de Malle Vie. Pour vous n’y a point lieu propice, Confort l’a prins, n’en doublez mie, Fuyez hors de la compaignie D’Espoir; fais nouvel editice ; Allez, allez, vieille nourrice

RONDEAU XCVI. Remède comment Pourray je quérir Du mal qu’à souftVir J’ay trop longuement? Qu’en dit loyaument Conseil ? sans mentir, Remède comment Pourray je quérir ? Pour abrègement, Guérir, ou mourir! Plus ne puis fournir, Se Sens ne m’aprent Remède comment.