Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/419

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Avecques vostre compaignie, Je pri à Dieu qu’il vous maudie, Et ce par qui vous revendrez. Alez vous en, alez, alez.

RONDEAU CXI. Hau ! guette, mon ueil ; et puis quoy? Voyez vous riens? — Ouil, assez. — Qu’est ce cela que vous savez? — Cler, le vous puis monstrer au doy. — Regardez plus avant un poy, Vos regars ne soient lassez. Hau ! guette, mon ueil ; et puis quoy? Voyez vous riens? — Ouil, assez. Acquitté me suis, comme doy. Il a jà plusieurs ans passez, Sans avoir mes gaiges cassez. — Bien avez servi, sur ma foy. Hau ! guette, mon ueil ; et puis quoy!

RONDEAU CXII. Le voulez vous que tout vostre deviengne ? En me monstrant quelque joyeux semblant, Dictes ce mot : Je ous tiens mon servant, Servez si bien que contente m’en tiengne. Devoir leray, comment qu’il m’en adviengne, Tresloyaumcnt, dcsoresenavant. Le voulez vous que tout vostre deviengne ? En me monstrant quelque joyeux semblant. Sans que Mercy, ne Grâce me sousticngne,