Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/420

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> S’en Loyaulté je faulx, ne tant ne quant, Punissez moy tout à vostre talant ; Et se bien sers, pour Dieu, vous en souvicngneî Le voulez vous que tout vostre deviengne ?

RONDEAU CXIII. Que nous en faisons De telles manières, Et doulces, et fieres, Selon les saisons ! En champs, ou maisons. Par bois et rivières, Que nous en faisons De telles manières ! Ung temps nous taisons, Tenans assez chieres Nos joyeuses chieres, Puis nous rapaisons ; Que nous en faisons !

RONDEAU CXIV. A l’autre huis, Souvent m’envoye Espérance, Et me tanse, Quant en tristesse je suis. Jours et nuys, Se lui demande alegance, A l’autre huis, Souvent m’envoye Espérance. Oncques puis