Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/433

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Ne je ne les vueil retarder, Ne contre le monde darder ; Chascun garde son estendart, Quant oyez prescher le regnart.

RONDEAU CXXXIII. Pour le comte d’Étampes. Je suis mieulx pris que par le doy, Et fort enserré d’un anneau. S’a fait ung visaige si beau, Qui m’a tout conquesté à soy. Je rougis et bien l’aperçoy, Ainsi q’un amoureux nou eau, Je suis mieulx pris que par le doy, Et fort enserré d’un anneau. Et d’amourettes, par ma foy, J’ay assemblé ung grant fardeau, Qu’ay mussées soubz mon chappeau; Pour Dieu ! ne vous mocquez de moy Je suis mieulx pris que par le doy.

RONDEAU CXXXIV. Marché nul autrement Avecques vous, Beaulté, Se de vous Loyaulté N’a le gouvernement ! Puis que mes jours despens A vous vouloir amer, Et après m’en repens,