Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/434

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Qui en doit on blasmer? Riens, fors vous seulement, A qui tiens féaulté. Quant monstrez cruaulté, Veu qu’Amour le dcffent ; Marché nul autrement.

RONDEAU CXXXV. Las! le faut il? est ce ton vueil, Fortune, qu’aye douleur mainte ? De l’ueil me soubzris, mais c’est fainte, Et soubz decepte, doulx accueil. Ay je tort ? quant reçoy tel dueil, S’ainsi je dy en ma complainte : Las! le faut il ? est ce ton vueil, Fortune, qu’aye douleur mainte ? Tue moy, puis en mon sercueil Me boute, c’est chose contrainte ; Lors n’y aura Dieu, saint, ne sainte, Qui n’apperçoive ton orgueil ; Las ! le faut il ? est ce ton vueil ?

RONDEAU. Par Maistre Jehan Caillau. Las! le faut il? est ce ton vueil, Fortune, dont me plains et dueil, Que tout mon temps en doleur passe? Souffre que j’aye quelque espasse De repos, entre tant de dueil.