Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/442

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CXLIX. Avez vous dit! laissez me dire, Amans qui devisez d’Amours: Sainte Marie! que de jours J’ay despenduz en martire! Vous mocquez vous? je vous voy rire, Guidez vous qu’il soit le rebours ? Avez vous dit ! laissez me dire, Amans qui devisez d’Amours. Parler n’en puis que ne souppire ; Raconter vous y sçay cent tours Qu’on y a, sans joyeulx secours, S’au vray m’en voulez ouïr lire : Avez vous dit ! laissez me dire.

RONDEAU CL. Pource qu’on jouxte à la quintaine A Orléans, je tire à Blois ; Je me sens foulé du harnois. Et veulx reprendre mon alaine. Raisonnable cause m’y maine, Excusé soye ceste fois, Pource qu’on jouxte à la quintaine A Orléans, je tire à Blois. Je vous prometz que c’est grant paine De tant faire u baille lui bois; » Eslongner quelque part du mois. Vault mieulx, pour avoir teste saine, Pource qu’on jouxte à la quintaine.